personne qui apprend le brush lettering

Dans un article précédent, je t’ai parlé du petit défi que je m’étais donnée, à savoir me remettre au brush lettering après une précédente expérience un peu décevante. Cela fait deux semaines que je m’y suis remise et j’avais envie de te partager mon retour, mes petites astuces spéciales « gauchère » et mon ressenti au fil des séances.

1. Choisir son maître

Mon but était de progresser assez rapidement. Donc, je me suis mise en quête d’un bon livre pratique et concis. Après quelques clics, je suis tombée sur le livre « Brush Lettering Créatif » de Virginie Hudry.

livre brush lettering
Clique sur l’image pour lire les détails du livre

J’ai tout de suite été conquise par ses explications. Elles sont simples et vont à l’essentiel sans blabla inutile. Il y a beaucoup de photos, ce qui permet de bien visualiser les gestes à poser et le faire dans le bon ordre.

Il y a aussi des conseils sur le matériel indispensable au brush lettering (papier, marqueurs,…).

C’est un livre très complet pour débuter sur de bonnes bases sans se décourager car, au fil des pages, on voit vraiment notre progression. Tout se fait en douceur.

2. Choisir son matériel

Je dois avouer qu’au début, je me suis laissée guider par les recommandations du livre. J’avais déjà quelques sortes de marqueurs conseillés dans mon matériel de dessin. C’est pourquoi je n’ai pas investi tout de suite. J’ai préféré tester ce que j’avais déjà.

Donc, j’ai commencé par les feutres pinceaux Tombow ABT Dual brush. J’ai été un peu déçue car la pointe pinceau se laisse trop aller et est trop épaisse à mon goût. Mais je ne les oublie pas car ils restent de très bons marqueurs. Ils vont me servir pour les couleurs de fond dans mon Bullet Journal.

marqueurs brush pen Tombow

J’ai continué mes essais avec les feutres Tombow Fudenosuke. C’était pareil. La pointe se laisse trop aller pour la débutante que je suis. Il existe une gamme de marqueurs à pointe dure mais ce n’est pas très pratique pour les pleins et déliés.

marqueur pinceau fudenosuke noir

Bref, en dernier recours, j’ai testé mes feutres pinceaux « Stabilo 68 Brush Pen » et je suis tombée sous le charme ! Ils sont faciles à prendre en main et existent en différentes couleurs. Je change de couleur en fonction de mon humeur. S’il y a un premier investissement à faire quand on débute en brush lettering, c’est bien celui-là. Crois-moi, tu ne le regretteras pas !

Je rajoute un dernier feutre car je viens tout juste de trouver, dans une papeterie près de chez moi, un coffret d’initiation au brush lettering de la marque uni-ball. Il se compose de 3 feutres à pointe calibrée 0.5, 0.9 et 1.2mm, de 5 feutres à pointe pinceau, d’un feutre pinceau extra-fin et d’un porte-mine 0.5mm. Je suis au début de mes tests avec un feutre pinceau noir. Il est un peu plus difficile à prendre en main mais les traits fins sont plus jolis. Tu peux retrouver ces feutres sur Amazon. À toi de tester et de voir avec quel matériel tu es le plus à l’aise.

En ce qui concerne le papier, je n’ai pas encore choisi. Je fais mes pages d’entraînement sur du papier calque. J’ai simplement photocopié mes feuilles d’exercices. Je les ai glissées dans une chemise plastique. Ensuite, je viens placer mon papier calque par dessus en le maintenant avec deux trombones. Autre chose indispensable si tu ne veux pas avoir des bavures sur ta feuille : le buvard. Tu te souviens peut-être de cette petite feuille rose qui absorbait l’encre de nos écrits pour que ça sèche plus vite ? Eh bien, elle se révèle être une amie indispensable à toute gauchère qui se respecte. On la trouve facilement en grandes surfaces. Ne la néglige pas car elle t’évitera de gâcher ton papier calque et de devoir recommencer à la première bavure. En plus , elle est à un tout petit prix.

3. Passons à la pratique du brush lettering

Maintenant que tu as ton livre pour les explications techniques et ton matériel, il est temps de passer à la pratique. Utilise la technique du papier calque pour te familiariser avec les traits de base. Surtout ne brûle pas cette étape car elle te servira ensuite pour la construction de tes lettres.

  1. photocopie tes feuilles d’exercices. Tu peux aussi imprimer des feuilles trouvées gratuitement sur Internet si tu ne souhaites pas acheter le livre.
  2. glisse-les dans une chemise plastique
  3. mets une feuille de papier calque par dessus et maintiens-la à l’aide de 2 attaches trombones.
  4. prends le marqueur Stabilo Brush Pen 68 de ta couleur préférée ou un autre avec lequel tu te sens à l’aise et en avant pour tes premiers traits de base.

Petit conseil : je me suis entraînée aux traits de base pendant une semaine, à raison de 30 à 45 minutes par jour. Quand tu te sens à l’aise, passe au dessin des lettres. Pas avant…

Pour les lettres, c’est simple, tout est expliqué dans le livre de A à Z. Chaque lettre est décomposée en un assemblage de traits de base, d’où l’importance de bien les maîtriser avant de passer à la suite.

Si tu as bien suivi la méthode de Virginie Hudry, ça ne devrait pas poser problème. La transition se fait naturellement. Tu vas vite repérer les traits de base qui composent chaque lettre et comment les exécuter l’un après l’autre.

Au moment où j’écris ces lignes, je suis arrivée au « r ». Donc, je ne vais pas te parler de l’écriture des mots et des phrases. Je peux juste te dire que c’est dans la suite du livre et que tout à la fin, il y a même 10 projets Lettering à réaliser.

4. Ne rien lâcher

Il y aura inévitablement des moments où tu auras envie de tout lâcher, d’abandonner. Tu n’auras pas le temps pour ta séance, d’autres choses à gérer. Mais si tu veux des résultats, je te conseille d’être la plus régulière possible. Personnellement , j’ai 2 enfants, un travail, mon blog mais je trouve du temps, chaque jour, pour ma séance. Tu n’as pas besoin d’en faire pendant des heures. Trente minutes suffisent pour obtenir tes premiers résultats. C’est ce que je fais depuis maintenant 2 semaines et je dessine lettre après lettre sans trop de difficultés. Ce n’est pas encore parfait mais je progresse chaque jour, étape par étape, sans me décourager.

letterbox citation inspirante

5. Amuse-toi !

C’est vrai que le brush lettering peut être un peu contraignant, surtout au début. Mais quand tu as passé le premier cap des traits de base, tout devient plus amusant. Tu découvres que les différentes combinaisons de traits forment des lettres, puis des mots et des phrases pour exprimer ta créativité et t’inspirer au quotidien grâce à tes cadres de citations préférées. Crois-moi, tu vas prendre de plus en plus de plaisir à créer tableaux, marque-pages, pages de Bullet Journal, cartes de voeux et cartons d’invitation. Les possibilités sont infinies.

carte avec citation inspirante

En conclusion

Le Brush Lettering, bien que contraignant au début, est une merveilleuse façon d’exprimer ta créativité. À partir du moment où tu as trouvé le livre pour te guider pas à pas, le bon matériel et dépassé le cap des traits de base, un monde emprunt de créativité s’offre à toi. Tu n’as plus qu’à te laisser guider par ton imagination et pratiquer.

Suis-moi sur Instagram. J’y partage ma progression et mes petites astuces au fil de mes découvertes et lectures. Je vais créer une section « à la une » pour regrouper mes stories. Les reels, quant à eux, te donneront plus d’explications.

Je t’invite à partager ta propre progression avec moi à l’aide du #lettragecreatifdebutant. J’ai hâte de voir ce que ça donne.

On se retrouve très bientôt sur Instagram et Facebook pour de nouvelles aventures créatives.

Cindy

4 réponses pour “Comment progresser en brush lettering : retour sur mes débuts”

    • Merci c’est gentil. Je te comprends à 200% car je suis une accro aux articles de papeterie. Les brush pen de Stabilo sont super pour bien démarrer. Là, je teste un coffret de chez Uni-ball. Les brush demandent plus d’attention et d’entraînement pour éviter les tremblements mais ils sont très agréables à utiliser et plus précis. 🙂

  • Super, ça fait envie ! Je vois qu’il faut quand même un grand temps d’entrainement, mais cela doit faire partie du plaisir créatif. Comme en dessin, c’est dans l’exercice qu’on profite aussi.

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