Lorsque je dessine, j’aime bien prendre un papier qui n’est pas trop granuleux. Du papier imprimante 80g/m² est suffisant si on utilise des techniques sèches (crayon de couleur) ou si on passe au numérique pour la colorisation, comme c’est mon cas. Sinon un papier 160g/m² avec un léger grain peut aussi convenir. Si tu utilises des feutres à alcool pour la colorisation, passer à un papier plus épais sera plus judicieux. 200g/m² est alors un bon grammage de papier. Le mieux est de faire quelques essais, des tests avec les couleurs pour choisir le papier le plus approprié, avec lequel tu te sens le mieux.

Esquisses et contours

Passons maintenant à un outil tout aussi indispensable que le papier : ton crayon ! Là encore, il y en a de toutes les sortes avec des mines dures ou plus grasses qui laissent plus ou moins de traces sur le papier. Pour un premier crayonné, je te recommande un crayon léger, type H ou HB. Oublie la catégorie B des crayons graphite qui est plus utilisée pour placer les ombres des dessins réalistes (portraits principalement). Là aussi, toutes les marques ne se valent pas. Un crayon d’entrée de gamme peut parfois créer de mauvaises surprises. Choisis un entre-deux. Si tu ne veux pas trop investir au début, je te conseille les Stabilo Exam grade. Ils ne sont pas chers et font très bien le travail. Ce sont les crayons que j’utilise le plus souvent. En plus, ils sont fournis avec une gomme et un taille-crayon de qualité. On en trouve dans les grandes surfaces. Si tu ne les trouves pas, tu peux cliquer sur le lien ci-dessous. Cela me permettra de gagner quelques centimes et de continuer à te proposer des conseils gratuits sous forme d’articles et autres.

Par contre, pour la mise au propre, je te conseille d’opter pour des marqueurs fins de qualité. Il y en a de très bon dans la marque Copic mais ma préférence va à la marque Sakura Pigma Micron. Ils sont précis, résistants et très agréables à utiliser. J’aime varier les épaisseurs de traits :

• fins pour les petits détails du visage
• brush pour les contours, pour donner du volume à mes créations.

Je te ferai prochainement une vidé-test pour que tu te rendes compte de ce que ça donne. En attendant, je te laisse le lien pour t’en procurer facilement.

Les gommes

Autre incontournable lorsque l’on débute en dessin kawaii et même après : la gomme ! Là encore, il en existe de toutes les tailles, sortes, avec plus ou moins de déchets.

Personnellement , j’en ai plusieurs :

• Une Faber Castell Dust-free pour les grandes surfaces. C’est une gomme blanche qui ne laisse pas beaucoup de déchets et efface sans laisser de traces.
• Une gomme Tombow Mono Zéro pour les touts petits détails. Elle est très pratique et évite d’effacer de trop grandes surfaces. C’est la gomme de précision par excellence.

J’ai aussi des gommes fantaisie « kawaii » aux senteurs de vanille et de fraise. Je te les montrerai au fur et à mesure de mes vidéos tutorielles.

La mise en couleur

Un dernier point que je voudrais aborder avec toi : la colorisation même si la majorité des illustrations kawaii se font sur Procreate, un logiciel pour tablette de type iPad munie d’un stylet.

Différentes solutions s’offrent à toi :

• tu peux coloriser tes créations à l’aide de crayons de couleur pour artistes, les « Faber Castell Polychromos » ou de simples crayons de couleur pour débuter. Là, je te conseille la marque Bruynzeel qui offre un bon rapport qualité/prix.
• les feutres pinceaux sans alcool. Ils sont très bons pour de petites surfaces mais laissent des traces pas très jolies lorsqu’il s’agit de surfaces plus grandes. La marque Tombow est une référence en la matière.
• Les feutres à alcool type Copic Ciao. C’est un vrai bonheur de travailler avec ce type de matériel. Le seul bémol est qu’il faut prévoir un papier assez épais pour ne pas que la couleur ne transperce sur le verso de la feuille ou vienne tacher les feuilles suivantes du bloc que tu utilises.
• une autre option peut être les feutres aquarellables. Stabilo propose la gamme Pen 68 brush , très agréable à utiliser avec des rendus tantôt pops, tantôt pastels en fonction de l’ambiance que tu souhaites créer.
• une dernière piste pour la colorisation serait l’aquarelle. En pastilles ou en crayons, elle offre d’infinies possibilités de création de dégradés. Je pense que c’est une technique à explorer pour créer un univers kawaii et cosy.

En conclusion

Bref, tu l’auras compris, les possibilités sont infinies à condition de trouver le matériel qui te convient le mieux. Au début, je te conseille de ne pas trop investir dans du matériel coûteux, à moins de savoir que tu vas t’en servir pendant des années. 😉

À l’inverse, ne choisis pas du trop bon marché qui te donnera des résultats décevants et te découragera dans ta pratique du dessin kawaii.

Trouve un juste équilibre, teste certains outils pour voir si ça correspond au rendu que tu souhaites avoir. Le plus important c’est que ça te plaise et que tu prennes du plaisir à réaliser tes créations.

J’espère que cet article t’aura plu et qu’il aura pu t’aider à choisir ton matériel pour bien démarrer dans le dessin kawaii. Mets-moi un commentaire ci-dessous pour me dire ce que tu en as pensé. Partage cet article avec ceux dans tes connaissances pour qui il sera utile.

Si tu souhaites aller plus loin, je te propose de télécharger gratuitement mon « guide ultime pour créer ton premier personnage kawaii »qui, comme son nom l’indique, t’aide à bien démarrer en dessin kawaii, à apprendre les codes de cet art du mignon et de l’adorable.

Je te donne rendez-vous dans les articles suivants pour explorer les techniques de dessin kawaii et t’améliorer au fil de tes créations.

Suis-moi sur Instagram pour voir mes propres créations. Tu peux aussi te rendre sur la page spéciale débutants pour bien démarrer dans le monde du dessin kawaii.

Merci de m’avoir lue et à très vite…

Cindy.

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